Lectures de ce vendredi de mai

Le rendez-vous du vendredi (dernier vendredi du mois, à 17 heures) n'a pas fait se déplacer les foules. La persévérance paiera !
Quoi qu'il en soit nous avons parlé de nombreux livres que vous retrouverez dans les rayons.

• L'art et la manière d'aborder son chef de service pour lui demander une augmentation de Georges Perec. Un texte à découvrir, des jeux de langage qui vont au bout du jeu, et au bout du langage.

• Les Violons du roi de Jean Diwo, un roman historique suivant le parcours de familles créatrices de violons dans l'Italie du XVIIIième siècle.

• Le Montespan de Jean Teulé, un roman historique également, l'auteur prenant le point de vue du mari d'Athénaïs de Montespan, favorite du roi Louis XIV. Il nous emmène au coeur de la résistance de ce mari contre le privilège polygame du roi, jusqu'à sa perte. On pourra poursuivre l'aventure en lisant la biographie : Athénaïs de Montespan de Lisa Hilton.

• La Douleur, de Marguerite Duras. La réécriture d'un journal, oublié par l'auteur, étonnée par ce qu'elle a pu y mettre, alors que la guerre se termine, qu'elle retrouve son mari sorti de camps, que d'autres en sortent, et que les règlements de comptes sont fréquents. Un livre que nous avons rapproché du journal Une Vie boulversée de Etty Hillesum, juive hollandaise.

• Une Ecologie Humaniste de Gilles Clément, un beau livre constitué à partir d'entretiens avec le créateur du "jardin en mouvements". Le site : http://www.gillesclement.com/index.php

• Le Rivage des Syrtes de Julien Gracq. Une fiction, l'invention de deux pays séparés par une mer. La paix installée depuis des décennies. Un livre qui provoque en nous, lecteur, le désir de bagarre, d'action - de guerre ?

• La Bataille de Patrick Rambaud. Le récit historique de la bataille d'Essling. L'auteur reprend le projet inabouti de Balzac, narrant le recul de Napoléon premier. Un texte qui met en évidence la folie de la guerre.

• Le Chercheur de traces de Imre Kertesz. L'auteur, libéré des camps de concentration, retourne quelques temps après la guerre sur les lieux de sa déportation. Il y recherche des traces, des personnes.